Les mots ont-ils le sens que nous croyons leur donner ? Héritées du théâtre de l’absurde, ces trois scènes présentent des personnages complices d’un langage insensé.
Libre de droit
Dès Moto Perpetuo, l’atmosphère est étrange. Installés derrière leur bureau, un homme et une femme écrivent les phrases absurdes que leur dictent les machines à écrire. Les personnages sont complices de ce joyeux malentendu que provoque l’écriture automatique.
Dans Le Trésor Vivant, l’action se passe au musée de la Meuse où la recherche pour la transmission des Savoir-Faire d’un « trésor vivant » produit la rencontre incongrue d’une épépineuse de groseilles, un paléontologue, un diable à ressort, un faux touriste et un inspecteur du patrimoine.
Dans Je parle donc je suis, des patients atteints de maladies du langage arrivent l’un après l’autre dans une salle d’attente… Ils seront accueillis par une secrétaire au mauvais caractère. Mais le docteur, viendra-t-il ?