Metalfest - Black Bomb A / Bukowski / Cleaver / Chrysis [soirée club]

BLACK BOMB A : Avec à son actif 7 albums, 1 EP et 2 DVDs live, la formation a su bâtir une carrière en constante progression autour de son style indémodable. La recette est d’une efficacité absolue : une section rythmique puissante et groovy, des riffs à décorner les bœufs, le tout chapeauté par deux chants étonnants : tandis que l’un racle les tréfonds des abysses, l’autre frôle la crise d’hystérie. Une véritable expérience live tant le prodigieux échange d’énergie entre BBA et son public est monstrueusement communicatif.

BUKOWSKI : Le groupe de metal composé de Mathieu Dottel, Julien Dottel, Clément Rateau et Romain Sauvageon, tous originaires de Paris, a donné pas moins de 400 concerts ces dix dernières années et leurs albums sont salués aussi bien par le public que par la presse. Stranger, leur dernier opus, marque un virage et affirme l’envie d’indépendance du groupe. Il est le symbole de quatre mecs qui ne rentrent pas dans le moule.

CLEAVER : Le groupe nous frappe de plein fouet, saisit nos entrailles et les place au centre d’un monde violent et obscur. C’est un bain d’agressivité, sans artifice, sans fioritures, mélangé à une immense intensité et une réelle sincérité avec le public. Inspiré des codes underground du punk hardcore américain, les parties de guitare, couplées à celles de basse, créent une atmosphère sombre et oppressante, soutenue par un jeu de batterie foudroyant ainsi que des voix torturées et complémentaires qui viennent du cœur. C’est une pluie de larmes de sang qui s’abat sur nous.

CHRYSIS : Groupe de heavy metal/hard formé à Reims en 1976. Influencé par ses aînés de Iron Maiden, Judas Priest ou UFO, entre autres, mais ayant également beaucoup écouté Rush, Kansas ou Styx, le groupe a développé un rock musclé mais toujours mélodieux, parfois même sophistiqué et déroutant. Les chœurs souvent présents, les changements de rythme inhabituels et les mélodies soignées ont été en avance sur leur temps, en France en tout cas, et le combo a parfois évolué dans un registre à la limite d’un power metal qui n’existait pas encore.